Métamorphoses terrestres des peuples de l'air
Le fait est que la métaphore me plaît...
Qu'au-delà de la projection terrestre,
La gracilité aérienne et agreste.
La fragilité n'est qu'apparence. Et qu'éphémère y rime avec constance.
L'humanité n'a jamais pu se résoudre, à ignorer ces êtres de poudres.
De pigments et de reflets. De rose et de vermillon. D'iris et de bleuet.
Tant de beauté fascine, encor et encor. A l'envi l'oeil imagine, et se pare d'ambre et d'or.
J'aime ces minuscules, ces tous petits, ces ridicules. Ces avortons, qu'un simple geste aérien, l'air de rien, réduit en décor à cartons.
Car tels de petits phénix des hôtes de ces bois, la beauté y résiste. Au delà du temps, des épreuves et des proies.
Et pour cause, il s'agit d'un effet.
Le ciel est ouvert à ceux pour qui le divin est roi...
Bibliothèques Nationale de France
"Les papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air"