Tour d'y voir
Ben voilà, c'est malin, j'étais partie sur un concept. Une espèce d'harmonie colorée, des bleus, des détails, de l'immensité, du plus petit au plus grand, un truc d'absolu, une complexité, une palette entre minuscule et géant.
Et puis le texte qui est venu, allez savoir, est parti direct au Japon.
Nan, mais ça va juste pas. Tu t'es plantée d'étagères là.
T'as superposé Versailles et Jeong Hwa Choi
Confondu Corée et Japon, TGV et marguerite Pompon.
Bon, effacement du kawaï tokyoïte rose fluo. Reprise en main de la palette à idéaux.
On y va ? C'est parti...
Ok, sans doute une part d'Asie.
Des bleus de Chine, ou ceux de l'Italie.
Un Flandrin aimé, romain à l'envi.
Une biche, du velours aux abois.
Telle une cité idéale sous les yeux de Louise Bourgeois.
Les escaliers de mes pensées empruntent parfois de curieux détours.
Circonvoluent, se confondent, s'empourprent et me jouent parfois des tours.
Pour autant, ce sont les miens.
J'en connais les allées, les chemins. Ils s'en excusent parfois.
Mais puisqu'il le faut. Je les assume, et c'est déjà ça.