Les TCL, c'est pas des lumières...
Dans notre série "tout n'est pas bon dans la ville du cochon" versus "les principes de précaution à la con", je pioche... les Transports en Commun de Lyon !
Alors voilà, depuis que notre bon maire de Lyon a décidé de transformer la très belle fête religieuse des lumières en foire à neuneu mit merguez, et bien, la vie des lyonnais devient un enfer durant quatre jours.
Dieu sait que le Nain est placide... Mais là, j'ai des envie de Haddock.
Une bonne petite injure, envoyée bien comme il faut sur le service de sécurité des TCL...
Imaginez un coeur de ville, rempli à ras de bord de gens qui marchent.
Forcément, faut se déplacer, pour voir, ça et là, un machin éclairé, une façade qui bouge et une fontaine à jets roses. Ça, c'est pour les places diverses et variées qui ponctuent la ville. Entre deux pestacles, bien 500 mètres de rue à chaque fois. Avec des bidules qui clignotent pendus au-dessus. Le tout sur fond de barbapapa, saucisses frites et oreilles de Mickey fluo.
Et que font les TCL ? Et bien, par peur que tout ce petit monde qui marche se décide à rentrer dans le métro (oui, juste le métro, ce jour là, si vous voulez trouver un bus, vous pouvez juste vous gratter), et bien ils bouchent tout.
Et surtout les connexions. Ca serait pas drôle sinon.
Vous voulez passez d'un quai à l'autre ? Nan, nan, pas permis. Prendre l'ascenseur, êtes vous fou ? Rejoindre l'escalier, ? Quelle idée ? Nooon, on va juste vous faire sortir de la station, vous faire parcourir les 7 hectares de la place Bellecour au milieu d'une centaine de milliers de personnes agglutinées pour vous dirigez, genre parc à bestiaux vers des barrières inhospitalières. Après, vous re-rentrez dans la station (la même, hein...), vous payez gentiment, et vous accédez à une rame de métro... Quasi vide. Su-per !
Bref, pour le pékin lyonnais, ce qui était autrefois une fête jubilatoire devient juste une sale histoire.
Quant aux TCL...
Nan, je vais rester polie.
Et espérer qu'au fond du coeur des Lyonnais, ce qui reste, bien ancré, c'est ça.
Demain soir, le long de mes fenêtres, cloitrée dans ma maison, je mettrai mes lumignons.
Avec une petite prière pour essayer d'oublier ces quatre jours à la con.