Mémère 2.0
Alors...
Je ne vais pas faire le résumé de tout ce qui s'est passé depuis une semaine, vous ne le savez que trop bien.
J'ai tilté sur beaucoup de choses à ce propos, me suis posée plein de questions, ai répondu à certaines, lu tant et plus sur tous les sujets les plus noirs et les plus affreux possibles et imaginables. Observé l'espèce de marasme fixatoire que la chose avait crée. Et avant tout, essayé de prendre si ce n'est du recul, du moins de la distance, voire de la hauteur. C'était pas gagné.
Avec, parmi moult lectures, celle d'une dame demandant comme une suplique à ce que toutes les mamans et grand-mères aillent acheter avec leurs enfants et petits-enfants le journal tant cité mercredi dernier.
Bon, pour tout vous dire, et ça remonte loin, le journal en question, ou un de ses avatars, je l'avais lu il doit y avoir à peu près 30 ans. J'avais ouvert, puis refermé. Et décidé que ce n'était pas ma tasse de thé.
Que cela puisse être celle de certains ne m'a pas posé plus de problème que cela depuis. Chacun son truc.
Mais bon, du coup, histoire de ne pas rester en reste, 30 ans après, ce matin, j'ai à nouveau ouvert la chose... La couverture, pas de problème, j'avais déjà vu. Bon.
Mais en fait, et ben, à 'intérieur, j'ai pas pu dépasser le deuxième dessin. Après, j'ai refermé.
Je crois qu'il faut que j'assume. Et que je me fasse à l'idée qu'en plus de mon logiciel Bisounours 1.5, j'ai bel et bien, en guise de système d'exploitation, la version primitive de Mémère 2.0.
Et comme pour l'instant, je reste un chouille concernée par les lectures des mes loupots.
Et ben y'aura pas d'histoire du soir version Charlie Hebdo.
Histoire que l'innocence propre à leurs yeux d'enfant reste encore encrée un petit moment.
*
Point d'absence de compassion sur la situation, bien au contraire. Point de jugement non plus, chacun son bol d'air.
On va juste dire que ma liberté à moi va vers le beau, le jubilatoire en communion vibratoire et la puissance des mots.
Pour le reste, je suis et je reste, je crois, Mémère 2.0...