J'écrirai ton nom...
Bon, mes petits chats, je sens que ça va devenir chaud cette histoire là...
Le truc de le "liberté d'expression".
Voilà, voilà...
Alors, en gros, si je résume aujourd'hui (demain, je pense que ça va encore changer), pas de soucis pour mettre toutes les religions dans le même sac de la dérision, mais ouh là, faut pas toucher aux ministres, attention !
Ah bon ?
Ah non, attend, y'à des trucs sacrés, faut pas tout mettre dans le même panier quand même...
Alors moi, je propose qu'on aille photographier toutes les salles de garde de France et de Navarre. Histoire de faire des histoires. M'est avis qu'on va y trouver de quoi alimenter l'actualité, pourtant bien chargée en grossièretés.
Et puis les graffiti médiévaux de certains de certains châteaux, tient, aller, hop ! Sous le badigeon !
Et puis certaines sculptures pas regardables. A l'époque médiévale, ils étaient quand même un peu grivois non ? Et à la Renaissance ? Rhaaa, cette exultation des corps, mais ça va pas non ?
Bon sang, mais cachez moi cette coquille Saint-Jacques ! Pour un peu que ça vexerait le ministre de la mer...
Et les gros kiki de la tapisserie de Bayeux ? Zou ! Un coup de ciseaux peureux. Il doit bien y avoir un ministre qui vient de Normandie que ça vexerait, ces kikis...
Bon, moi les médecins, je leur dois la vie. Au propre, et au figuré. Alors qu'ils aient besoin de se défouler un peu, ça ne me vexe pas. Que la confrontation quotidienne qu'ils ont avec la misère, la mort, la peur et l'angoisse les mène parfois dans le grivois, et ben ça me fait ni chaud ni froid. Que ce défouloir estudiantin leur permette de relativiser le quotidien, et bien c'est tant mieux pour ces médecins.
Là.
Bon, et puis on va dire qu'on va revenir un peu dans la légèreté hein ?
Si ça vexe pas un ministre qui passe par là...