Os très e-culture
Alors mes petits chats ? On en est où ?
Mes dernières réflexions demeurent en genouillère. Ouais, pas grande évolution de ce côté là.
Bon, le plus difficile n'étant pas la cicatrice, visuellement assez gratinée, mais qu'importe. Ni la douleur, matée par de bleus glaçons enfrigorifiés (ahhh, le sourire sadique de mon fils lorsqu'il me plaque la chose à même ma peau. Mort de rire le bestiau ! M'en fous, je me suis vengée, en lui plaquant à mon tout le gel frigorifié au détour d'un câlin énamouré, yerk, yerk).
Ni les crobes, ceux-là aussi on les a matés.
Naaannn, c'est juste le macramé qui me fait râler. Ben oui, parce qu'en fait de 5 morceaux cassés, y'en avait plutôt 29. Et qu'au lieu des broches et autres accastillages métalliques, le chirurgien du coup, s'est lancé dans la broderie erratique. Et vas-y que je te raboute les esquilles, et que je pique, je couds, je tire l'aiguille... Bref, il a visiblement eu sa qualif macramé en 7 années. Et sur moi s'est entraîné.
Tout juste si au milieu de notre rendez-vous il ne s'est pas mis à tricoter.
Mais du coup, comme j'ai eu la version spéciologue en macramé à la place du charpentier cloutier, faut attendre un chouille de plus. Laisser le yarn bombing s'emberlificoter. Et patienter.
Faute d'agir à l'intérieur, mis à part de larges mantras reconstructeurs, je me suis lancée dans l'agriculture. Rien que ça.
A savoir, côté huile, de l'argan.
L'argan, j'ai un peu hésité quand même. Vu que c'est fabriqué genre Doubichou. A savoir total manuel, mit mains cracra et autres reniflouilles emboucanées. Mais une fois la cicatrise bien rose et toute fermée, j'allais pas faire ma chochotte non plus, aller zou, on ose !
Bon, j'ai un peu fait ça roots. Genre "je le sens bien, ça devrait le faire, tient, ça tombe bien, Maggy m'en a ramené l'année dernière ". En bonne scientifique, j'ai quand même protocolé la chose, différencié des zones du bleu au rose. Là où la cicatrice était bien fermée, j'ai appliqué. Et vu la chose se résorber. Du coup, j'ai arrosé. Et vas-y sur l'argan à grande goulée en scarification appliquée.
Résultat plutôt satisfaisant, je recommande. La chose se blanchit au fil du temps, s'enorgeuille d'un joli filet blanc. Et tant qu'à écologiser la mécanique, allons-y pour la suite botanique ! Un peu d'abricot, pour la bonne mine de la peau, et de l'avocat, pour la vitamine A.
Et pour l'intérieur, on part en mer ! Ostréicultrice, rien que ça. On plonge en huîtres et autres peaux de poissons pour un calcium tout beau et un collagène tout bon.
Depuis, j'ai un peu l'impression de sentir l'iode.
Mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'air commode !
Si au final, avec ça, je ne crapahute pas en escalier d'ici quelques mois...