Note de tête, tête de (lit)note
De l'art de la prise, sans se la prendre...
Wouiii ? Serions-nous dans un fort Aixois (celui de l'Ile, pas ceux du Cours Mirabeau), en compagnie d'un faux barbu sur fond d'écume ?
Entre Boyard et Fourras, aurai-je détrompé l'eau de ma plume ?
Nann...
Sans tête, point de linotte, et sans notes, point de tête...
Un billet inspiré par mon bureau, recouvert de jaunes à post-it qui ne collent plus depuis longtemps, agrafés par la suite sur des enveloppes aéropostales recyclées, elles mêmes fixée sur des demi feuilles, agrémentées de notes ajoutés au crayon. Le tout finit scotché dans de petits cahiers anciens. Numérotés.
Obligés.
Sus aux Clairefontaine à peau de fesse, j'aime les cahiers vieillots, à papiers jaunis et rugueux. Ceux oubliés par l'écolier studieux, à la page hésitante, aux carreaux irréguliers des imprimeries d'après-guerre. Le crayon y bave parfois, s'y inscrit souvent, traverse en chemin au gré de l'énergie du trait.
Imparfaits, au passé composé, j'aime y inscrire mes pleins et mes déliés.
Avec, en toile de fond, ceux qui de l'exercie ont fait un art.
Les Cornelis Norbertus Gysbrechts
Les Edwaert Collier
Ou les Jean Valette-Falgore.
Eux se la prenaient différemment, la tête.
Et de pinceaux en toile ornaient les murs de leurs bureaux d'autres épithètes...