Transe atlantique
Rhhhaaa...
Je sais pas, j'ai du avoir un ancêtre au long court, un aventurier du séjour, un casqué colonial, un Tintin dans mes malles, un voyageur emprunté, ou des gènes flibustiers.
Comment l'expliquer autrement ?
Cet amour si curieux de l'emballage, du contenant voyageur, du promeneur itinérant...
Mais pas de ces machins en plastique à roulettes ultra-légers pour touristes à aéroports pressés, non, non.
Je les aime d'extérieur massif, brut, inconfortable ; d'intérieur précieux, ordonné, respectable.
Estampées de leurs étiquettes suivies, teintées de maritimes pluies, d'embrunts salés, de paquebots enfummés, de vents furieux, de quais brumeux.
De ces bagages qui demandent de l'effort, du temps, de la patine et de l'émoi.
Alors les savoir adoptées, mes malles à moi...
C'est juste un bonheur,
Un voyage intérieur.